l’arbre se meut encore
Une proposition du collectif Capsule
Le collectif Capsule
Antonin Dony vit et travaille à Paris. Antonin pratique la vidéo et la projection sous forme de film, de performance et d’installations explorant les liens entre le corps et l’image.
Eliot Dubois vit et travaille à Paris. Eliot développe une œuvre plastique de tapisserie, il travaille également aujourd’hui en tant que tailleur de pierre en Île-de-France.
Fanfan vit et travaille à Toulouse. C’est au travers d’un travail de volume que Fanfan travaille la métamorphose en empruntant à l’organique naturel et à l’anatomie humaine.
Eve Martin vit et travaille entre Paris et Lyon. Eve expérimente à travers la photographie et l’installation la physicalité des images et le rapport à la mémoire qu’elles induisent.
Jérémy Pengam vit et travaille à Poitiers. Sa pratique artistique prend sa source dans la collecte de récits et témoignages et se développe sous forme d’écrits et d’installations.
Arsène Prat vit et travaille à Paris. Arsène construit avec ses installations un travail qui explore les rapports entre architecture et images animées.
Valentin Venesson écrit, pour lui ou pour les autres. Les mots sont la matière de son travail et ses textes sont des pièces. Les récits et les théories sont ses figures.
Toujours debout, toujours vivant, comme une chandelle, un tronc qui ne produira plus de feuilles.
Le bâtiment est ici envisagé comme un arbre mort, organisme pourtant toujours vivant, riche de variétés telles que les espèces saproxyliques qui réalisent tout ou partie de leur cycle de vie dans le bois en décomposition.
C’est au sein de ruines organiques que prennent place des champignons aux formes fantastiques, des larves dont les futures ailes d’insectes seront semblables à des toiles de cinéma, voire de nouvelles espèces d’arbres. Pour ce faire, ces créatures se nourrissent de débris naturels et artificiels préfigurants des mémoires et des histoires accumulées durant des années. Des histoires directement vécues par les habitants ou de morceaux d’écorces et d’architectures encore pleins de fibres, ou encore des histoires plus anciennes et lointaines qui ont pris le temps de macérer en un humus riche, fertile et même coloré.
Un récit entre destruction et construction se construit ainsi, dans l’ultime accueil d’un microcosme encore bien vivace.